La peur : un mal propre à chaque siècle
La peur est une émotion connue par tous sans doute parce qu’il s’agit d’une des émotions des plus primitives. Sans elle, nous aurions certainement une absence totale d’instinct de survie.
Le problème étant qu’au fil des années et surtout dans notre société actuelle très anxiogène, nous voyons la peur basculer en troubles anxieux.
Quelle expérience pouvons-nous alors tirer de cette peur primitive devenant un trouble anxiogène ?
Parlons d’abord de la définition même de la peur. La peur est définie comme étant une prise de conscience d’un risque éventuel ou d’une menace. Cette sensation de peur même si nous la définissons par ces termes, est propre à chacun. En effet la peur de l’un n’est pas forcément la peur de l’autre.
Nous sommes loin de l’ère préhistorique où la peur pouvait être des plus primitives. De nos jours, la société anxiogène engendre des peurs sociales.
La peur est devenue un trouble anxieux pouvant devenir un enfer pour celui qui la vit ou la subit. On parle même de traumatisme. Les personnes qui souhaitent combattre leur peur ont bien souvent cette impression de devoir décrocher les étoiles.
La peur survient bien souvent de nulle part. Elle jaillit et amène son hôte à avoir une réaction irrationnelle telle qu’une crise de panique.
Est-il possible de comprendre cette peur intérieure ?
Le cerveau est un organe complexe aussi il est compliqué de comprendre comment le cerveau traite la peur et son origine afin de pouvoir la gérer. Nous pouvons définir la peur comme une réaction qui commence à prendre racine depuis un stimulus stressant, libérant ainsi des actions remplies d’adrénalines tels que des oppressions de la cage thoracique, des essoufflements, des vertiges…
La peur un mal propre à chaque siècle
Chaque époque à sa peur : à la préhistoire, les hommes pouvaient développer ce sentiment de peur lors des chasses dangereuses où ils pouvaient fuir la menace d’un prédateur.
Aujourd’hui, même si nous pensons être dans une société plus civilisée, cette dernière est devenue anxiogènes. En effet, un tiers de la population souffre de troubles anxieux et de crise de panique. L’insconscient agit dans les crises d’angoisse. Initialement une crainte qui parcourt notre esprit, peut engendrer une sensation de malaise et d’angoisse pour finir en véritable crise de panique. Cette sensation parait alors ingérable. Aussi bien souvent après une première crise virulente, la personne va alors tout mettre en œuvre pour ne pas vivre une pareille situation. Le cerveau va alors se mettre en alerte et de ce fait, on cultive un stress en continu.
Reconnaitre sa peur !
La solution pour affronter ses peurs c’est admettre que vous avez une phobie. Il est important d’une part que vous ne niez pas ce problème et d’autre part que vous communiquiez sur ce sujet. Il n’est pas question d’en faire quelque chose de tabou. En avouant ses peurs, vous ne pourrez que vous mettre en condition pour dépasser votre peur et l’apprivoiser. Le lâcher prise est la meilleure des techniques. Si je ne peux contrôler une situation, je dois me dire que je n’ai pas à m’inquiéter pour autant. Ignorez les signaux est la clé aussi pour arrêter toute réactions anxiogènes. Appréciez chaque « grand pas » fait et surtout soyez fier de vous. En exprimant ces ressentis positifs, vous avancerez encore plus dans votre cheminement de guérison.
La peur ne doit pas dicter votre vie !
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